La santé

La santé, le bien-être et l’environnement médical

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La santé, le bien-être et la médecineLa santé, vous en conviendrez, est un aspect capital pour le bien-être de tout un chacun.
Je lisais un livre passionnant sur le sujet (Révolution dans la médecine du Dr Matthias Kamp), et un chapitre sur lequel je viens d’arriver m’a fortement interpelé, à un point tel que je tenais à vous en faire part.

Des études sont très interpellantes car elles relient les problèmes de la santé, généralement des maladies, avec le nombre de médicaments disponibles (certes naturellement, on peut imaginer qu’il peut y avoir une relation entre la santé et les médicaments, mais à ce point!), mais aussi avec l’offre médicale, le nombre de médecins et d’hôpitaux.

Voici donc quelques faits interpellants sur la santé que l’on peut trouver dans ce livre.

La santé et les médicaments

Le docteur Kamp écrit:
« Dans le monde entier, on se mit ardemment à la recherche de nouveaux médicaments toujours plus performants; on a perdu de vue le but initial de cette recherche qui consistait à aider l’humanité souffrante, et ce, en faveur d’une envie de profit sans retenue.
Il y a une contradiction entre le fait qu’il existe des milliers de médicaments, et qu’en même temps l’état de santé de la population est catastrophique, ce qui montre que l’industrie pharmaceutique actuelle s’oriente bien peu vers l’être humain. »

Déjà dans les années 60, le Dr Walter Morell (expert en médicaments, collège médical de l’université de Cornell) écrivait dans « Clinical Pharmacology and Therapeutics »:
« Quand se rendra-t-on compte qu’il y a trop de médicaments? Maintenant, on n’utilise pas moins de 150 000 préparations. Chaque année, environ 15 000 nouvelles mixtures et pilules viennent sur la marché, tandis que 12 000 disparaissent, … Nous n’avons pas assez de maladies pour toutes ces préparations. Actuellement, toutes ces nouvelles préparations servent surtout à compenser les effets nocifs d’autres médicaments »

Depuis lors, la barre des 200 000 préparations a été franchie allègrement, et le nombre de maladies a lui aussi augmenté.
Selon les statistiques, le nombre de maladies chroniques est actuellement 5 à 6 fois plus élevé qu’il y a 50 ans.
Malgré les milliards dépensés, le nombre de maladies cardio-vasculaires n’a pu être enrayé. Des groupes d’âges de plus en plus jeunes sont atteints de maladies et cancers, qui étaient en comparaison beaucoup plus rares au début du 20ème siècle, et/ou qui arrivaient à un âge bien plus avancé.
Plus d’une allemande sur deux souffrirait d’une allergie …

Et tout cela, malgré que nous ayons parait-il le meilleur système de santé au monde, et le slogan « un traitement optimal est garanti à tous les patients« .

D’après le professeur Remmer (toxicilogue, université de Tübingen), environ 30 000 personnes meurent chaque année en Allemagne d’effets secondaires des médicaments, sans parler des dégâts connexes n’ayant pas encore engendrer la mort.
Ce qui est nettement plus que le nombre de victimes de la route par exemple (+/- 5 000 en 2011, 10 000 en 1990).

La santé et les hôpitaux

D’après le Dr Scheiner, sur les 13 millions de personnes admises dans les hôpitaux en Allemagne chaque année, entre 500 000 et 800 000 deviennent malades suite à des infections reçues au sein de l’hôpital. Parmi ces personnes contaminées, 40 000 meurent de septicémie (empoisonnement du sang, infection bactérienne généralisée).

D’après la Food and Drug Administration, entre 1 et 2 millions d’américains sont hospitalisés chaque année suite à la prise d’un médicament qui devait les guérir et leur permettre de retrouver la santé.
De plus, environ 30% de toutes les personnes hospitalisées aux USA souffrent d’affections supplémentaires dues au traitement médical reçu.
On estime que le nombre de décès aux USA dus aux médicaments s’élève à environ 140 000 par an.

 

 La santé et l’offre médicale

La gestion, la politique de la santé peut ainsi prendre une étrange tournure.

Dans un article du Spiegel, le Dr Hans Halter a résumé ce constat:
« Ceux qui vivent dans une région où il y a beaucoup de médecins, et suffisamment d’hôpitaux, deviennent plus vite malades, sont plus souvent opérés, prennent davantage de médicaments riches en effets secondaires, et meurent plus tôt que la moyenne générale. »

L’institut scientifique de la Caisse d’Assurance Maladie allemande (A. O. K.) constatait déjà en 1979, que l’espérance de vie de la population baissait proportionnellement à l’augmentation du nombre de médecins.

Le professeur Jakob von Üxkül (chercheur, biologiste) après 30 ans de recherche spécifique sur la santé observe que dans les pays « développés », 50% de toutes les affections sont de nature iatrogène (provoquée par les mesures prises par les médecins).
Les américains estiment d’après leurs investigations ce pourcentage à 40%.

Il y a dans ce livre de nombreux exemples surprenant de relation entre la santé et l’environnement médical, comme une comparaison du taux de mortalité lorsqu’ une région est « victime » d’une longue grève des médecins de plusieurs semaines (ce taux de mortalité peut alors baisser de 35 à 50%).

Sur ce, le Dr Kamp conclut:
« Si nous nous en tenons à la relation coût-efficacité, ce système de santé constitue une folie effrénée, exception faite des médecins qui travaillent dans les services des urgences. »

J’arrête ici avec toutes ces observations, je pense que vous voyez bien pourquoi cela m’a interpelé.

Ce livre donne bien sûr une explication sur les raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés à une telle dérive, et des alternatives pour retrouver la santé. Mais ce n’est pas le but de cet article, d’autant plus que cela deviendrait fort long.

Et vous, quelles sont vos réflexions, ou vos expériences sur ce rapport entre la santé, le bien-être, et l’offre médicale? Faites-en part dans les commentaires ci-dessous.

 

Crédit image [digitalart] / FreeDigitalPhotos.net

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Comments

  1. Répondre

    Intéressant!

    Perso, je vise la prévention à travers une bonne hygiène de vie. Et je trouve que l’on devrait axer la sécu sociale dans ce sens en pénalisant ceux qui ne prennent pas soin de leur corps et qui du coup sont plus malades. Et favoriser ceux qui prennent les devants en mangeant bien, en bougeant, en privilégiant les traitements naturels, etc.

    Je ne vais chez le médecin que si c’est « inévitable » (et souvent pour entendre « prenez tel médoc pendant 1 mois et si ça ne va pas mieux, revenez-me voir » Non mais sérieusement? ils sont médecins ou dealers?)

    Voilà mon avis : )

    Bonne sem’ Jean-Louis

    1. Répondre

      Hello Héloïse,

      Comme quoi le vieux dicton « mieux vaut prévenir que guérir » est toujours bel et bien d’actualité.

  2. Répondre

    Bonjour Jean-Louis,
    voilà une bien belle enquête, complète et avec des références, bref tout ce que j’aime 😉
    Les chiffres sont en effet assez édifiants et font froid dans le dos.
    En fait, ce monde médical et pharmaceutique vit en autarcie, créant des médicaments pour enrayer les effets secondaires qu’il a lui-même produit, c’est dingue. Mais la limite de cette autarcie c’est nous les consommateurs de médicaments, si nous n’en prenons plus, ce monde s’écroulera, de la même manière que les grandes surfaces arrêteront de vendre des produits industriels qui rendent fragiles et malades à long terme si on arrête d’en acheter.
    Donc le changement passe par nous, et par des blogueurs comme toi et moi, qui cherchent à éveiller les consciences! C’est bon à entendre non?

  3. Répondre

    Je rajouterai quand même que je ne mets pas tout dans le même panier, et que, tu le sais, les molécules de chimio m’ont sauvé la mise plusieurs fois, même si ce n’est pas la solution à long terme.
    Mais quand il y a urgence, quand il y a le feu, on appelle les pompiers avant de réfléchir aux causes de l’incendie, qui a allumé le feu, ou quand il s’est déclaré…

    1. Répondre

      Hello Daniel,

      Ce médecin également.
      Ce qu’il critique, c’est la dérive, le tout à la chimie, et la surconsommation qui créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent.
      Je ne me souviens plus des chiffres exacts, mais il me semble qu’il parlait qu’avec moins de 100 « mixtures » bien choisies, on pouvait couvrir la grosse majorité des besoins.

      Merci et bonne continuation

  4. Répondre

    Hello Jean-Louis,

    quand on lit les effets indésirables de tous les médicaments on se dit qu’on soigne d’un côté et qu’on abîme de l’autre. D’ailleurs, souvent les médecins donnent d’emblée un médicament et son associé pour protéger des effets secondaires.
    C’est le cas des anti-inflammatoires qu’on prescrit avec un protecteur de l’estomac pour éviter les ulcères. Mais ce deuxième médicament a sûrement lui aussi des effets indésirables….
    On s’arrête où?
    Mieux vaut essayer de prévenir comme le dit Héloïse par l’alimentation et les activités physiques par exemple.

    A bientôt

  5. Répondre

    Bonsoir Jean-Louis,

    Je ne connaissais pas le nom de ce médecin allemand, donc merci d’en parler.
    Par contre son constat est une évidence pour moi et depuis longtemps.

    Surtout le bilan du Dr Halter, exact malheureusement.
    D’ailleurs le sujet qu’il aborde dans son livre et la méthode de guérison dont il parle expliquent pourquoi. C’est toujours le corps qui se guérit lui-même. Mais c’est un long combat pour enlever les croyances à ce sujet!
    Bonne soirée.
    Cordialement.
    Marie.

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