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Éclairage et habitat santé, les lampes fluorescentes

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eclairage-lampe-fluocompacteVoyons quels sont les avantages et inconvénients des « lampes » fluorescentes, dont les fluo-compactes, pour l’éclairage de nos maisons. Cette technologie a-t-elle une place dans un habitat santé ?

Éclairage artificiel, les fluorescentes

Les lampes fluo-compactes utilisent la même technologie que les néons ou tubes fluorescents (TL), les dimensions du tube et sa forme étant elles différentes.
Ces lampes fluo-compactes sont aussi parfois appelées « économiques » ou « basse consommation », ce qui peut porter à confusion.

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C’est du gaz (argon et mercure) qui en s’ionisant sous le feu de décharges électriques, émet de la lumière. Une poudre fluorescente à base de sel de phosphore sur la surface interne du tube est également nécessaire, c’est ce qui donne cette teinte au « néon ».

Pour maintenir une lumière « constante », et éviter les scintillements, un régulateur électronique (ballast) est nécessaire. Celui-ci va générer un CEM additionnel en radio fréquences (généralement de 25 à 90kHz).
La qualité de ce ballast et de l’enceinte qui le recueille est importante pour réduire cette pollution électromagnétique additionnelle.

Son avantage principal réside dans sa plus faible consommation électrique d’utilisation, ainsi que dans une durée de vie plus longue, par rapport aux lampes à incandescence. Mais celui-ci n’est plus valable en comparaison des lampes LED.

De nombreux progrès ont été faits dans cette technologie, mais les soucis de base sont toujours présents, et nombreux, à savoir :

  • pollution en radio-fréquences comme expliqué plus haut, technologie donc à éviter à proximité du corps et de la tête, à être au moins à 1 voire 2 m si possible ==> pas recommandable comme lampe de bureau, de chevet, … (et de lecture ou écriture en général).
    Ces champs électromagnétique de radio-fréquences peuvent en outre aussi perturber le fonctionnement de certains appareils électroniques (parasites), notamment chez certaines personnes équipées d’implants ou de prothèses médicales électroniques tels que stimulateurs cardiaques, pompes à insuline, implants auditifs, …

  • présence de mercure, métal très toxique, et qui peut facilement polluer les nappes phréatiques. Le mercure est en principe interdit en Europe, il a été retiré des thermomètres par exemple, mais est nécessaire pour que cette technologie puisse fonctionner => fait partie des exceptions.
    Ces lampes sont parmi les « déchets » que vous ne pouvez absolument pas jeter comme ordure classique, elles doivent absolument être recyclées de manière spécifique pour éviter cette pollution au mercure (au total, ces quelques mg par lampe font tout de même de nombreuses tonnes au total). Malheureusement, beaucoup trop de personnes n’en sont pas conscientes, et contribuent ainsi à ce type de pollution.
    Si par malheur, vous veniez à en briser une, voici quelques règles à suivre :

  • Faire sortir tout le monde de la pièce (vous y compris), et ouvrir les fenêtres pour aérer pendant au moins un quart d’heure.

  • Rassembler ensuite avec précaution tous les déchets de l’ampoule avec un papier rigide ou du carton, sans les toucher vous-même, et les placer délicatement dans un sachet. Éviter à tout prix de vous couper avec un morceau de verre, de sorte que du mercure n’atteigne pas le sang.

  • Passer avec un essuie-tout humide pour absorber tout ce qui reste de verre, poudre, …, n’hésitez pas à passer plusieurs fois.

  • Mettre tous ces déchets récoltés dans un sac plastique étanche, bien fermé, et le déposer dans un centre spécialisé (parc à conteneur par exemple), ne pas le jeter avec les ordures classiques.

  • Si une telle ampoule s’est cassée sur un tapis, mettre ce tapis dans un sac plastique fermé, et le déposer comme indiqué ci-dessus. Ne pas passer l’aspirateur, vous risquez de propager les poussières toxiques dans l’air.

     

  • Émission d’ultra-violets. Certains verres (de quartz) sont de bon filtres UV, d’où l’utilité d’avoir une seconde enveloppe de verre, qui leur donne ainsi un aspect similaire aux ampoules classiques

  • Le pic le plus intense d’énergie des fluocompactes se fait à une longueur d’ondes de 435,8 nm, ce qui correspond au maximum de dangerosité pour les lésions oculaires de la rétine, de la macula, aussi appelée DMLA pour Dégénérescence Maculaire Liée à l’âge. Elle affecte la vision centrale. La zone de danger pour la macula est de 425 à 450 nm, longueurs d’ondes un peu plus élevées que les UV. Ce pic de longueur d’ondes peut varier légèrement d’une lampe à l’autre suivant son appellation de type de couleur, donc de son degré kelvin.
    Si au départ, cette DMLA comme son nom l’indique, se retrouvait chez les personnes âgées, elle devient une épidémie depuis la généralisation des fluocompactes, tout particulièrement chez les enfants.
    Plus d’info sur ce délicat problème dans ce document « Lampe Fluo Compacte et Dégénérescence Maculaire»

  • les fluocompactes présentent une plus grande sensibilité aux cycles d’allumage/extinction, cela contribue à une variation de leur durée de vie effective. Il en va de même de leur sensibilité aux températures, elles n’aiment pas les températures froides, à éviter donc aux endroits où il peut geler par exemple.
    Cela dépend beaucoup de la qualité de la lampe.

  • Dans la plupart des cas, le réglage de leur luminosité ne peut se faire. Il faut en effet un ballast spécial et câblage spécifique pour les rendre « dimmables ».

  • Les fluocompactes ont un délai entre l’allumage et leur plein potentiel d’éclairage. La durée de ce délai dépend de la qualité de la lampe

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    • Faible consommation électrique

    • durée de vie plus importante que les halogènes

    • faible risque de brulure

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    • effets néfastes pour la santé, le bien-être, l’environnement

    • pollution électromagnétique en radio-fréquences,

    • présence de mercure, danger en cas de casse de la lampe, tant pour sa santé directe, que pour l’environnement, ==> à recycler via dépôt spécifique

    • serait à l’origine de l’augmentation importante de DMLA (dégénérescence maculaire) y compris chez les enfants.

    • non recommandable comme lampe de bureau ou de chevet

    • perturbations potentielles sur les appareils électroniques

    • type de lumière en général peu chaleureuse , rendu de couleur moindre

    • généralement non dimmable

    • délai entre allumage et plein potentiel d’éclairage

    • nombre de cycles allumage/extinction moindre

    • plage de puissance d’éclairage limitée

 

N’hésitez pas à nous faire profiter de votre expérience, en nous faisant part de vos commentaires ci-dessous.

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crédit photo:Feelart / FreeDigitalImage.net

 

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